Israël se prépare actuellement à une invasion de Gaza, avec des promesses de "détruire le Hamas" de la part du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Le président américain, Joe Biden, s’est empressé de déclarer que « ce serait une grave erreur », craignant évidemment que l’Iran, mais aussi la Chine ou la Russie ne prennent prétexte de cette invasion, jugée comme une réponse disproportionnée, pour justifier une extension du conflit. 

Évidemment, Israël interviendra malgré cette mise en garde de leur soutien indéfectible. Ils le feront car l’État Hébreu est en guerre depuis sa création en 1948 et les appels à l’équilibre et à la modération, émanant des pays occidentaux sont considérés par Israël pour ce qu’ils sont. De la façade pour les premiers. De la peur pour les seconds. 

Les États-Unis, qui craignent une extension du conflit au-delà de la région, et surtout une implication plus forte de l’Iran, ne pouvaient faire une autre déclaration tant, il est vrai également « qu’ils ont une capacité infinie à exclure pour eux-mêmes l’application pratique des principes qu’ils cherchent à imposer aux autres ». S’agissant des appels certains pays de l’UE, Israël a depuis longtemps compris que ces pays sont d’abord angoissés, à l’image de la France, déjà durement frappée par le terrorisme islamique et empêchés dans sa politique étrangère, en raison de la présence sur leur sol d’une forte population immigrée, majoritairement favorable à la cause palestinienne. 

L'escalade du conflit israélo-palestinien suscite des inquiétudes à l'échelle internationale, notamment en raison des risques d'implication de l'Iran. Cette situation pourrait effectivement entraîner une volatilité accrue sur les marchés financiers, en particulier en raison des perturbations possibles dans l'approvisionnement en pétrole. De plus, un mouvement vers la "qualité", favorisant les actifs considérés comme moins risqués, est susceptible de se produire. Dans ce contexte, nous adoptons une approche prudente à l'égard des actions, en attendant de voir comment l'Iran réagira à cette invasion planifiée.